Référencement naturel : c’est quoi et comment l’améliorer ?

Le référencement naturel, ou SEO (Search Engine Optimization), est un concept essentiel pour toutes celles et ceux qui cherchent à améliorer leur visibilité en ligne.

Parce que dans un monde de plus en plus connecté, être bien positionné dans les résultats des moteurs de recherche est une clé essentielle pour :

• • être vu et trouvé par de nouveaux prospects
  • attirer du trafic qualifié sur son site web
  • développer son activité et/ou sa notoriété

Autrement dit, pour survivre face à la concurrence, tout simplement !

Car il faut bien comprendre que la vraie difficulté n’est PAS d’être présent sur Internet…

Mais bien d’arriver à faire en sorte que les moteurs de recherche estiment plus pertinent de faire ressortir votre site en premier, avant ceux de vos concurrents.

Cependant, le SEO reste un domaine très technique.

Et si l’on veut obtenir des résultats pointus, il faudra faire appel à une vraie expertise. Mais il y a tout de même des actions que l’on peut mener en tant que néophyte.

Dans cet article, je vais donc tâcher de vous expliquer de manière simple et accessible ce qu’est réellement le référencement naturel. Et comment vous pouvez améliorer le vôtre pour une meilleure visibilité en ligne de votre site.

Et si ensuite vous avez encore des questions sur le sujet, n’hésitez pas à me les poser dans la section Commentaires ou à me contacter.

🔥 A lire aussi sur le sujet : Les bases pour démarrer en SEO

➡️ C’est quoi le référencement naturel ?

Commençons par une définition simple.

Le référencement naturel ou SEO désigne l’ensemble des techniques qui permettent d’apparaître parmi les premiers résultats fournis par Google. Il est bâti sur le choix stratégique des mots-clés les plus pertinents dans votre domaine d’activité ou d’expertise, qui permettront d’attirer du trafic vers votre site.

En pratique donc, la notion de référencement naturel est étroitement corrélée à l’activité des moteurs de recherche.

Google truste à lui seul plus de 90% des recherches en France voire dans le monde, USA et Chine mis à part. Bing (propulsé par Microsoft) essaye bien pourtant de lui grignoter des parts de marché. Mais pour l’instant rien ne vient menacer la suprématie du dieu Google…

L’équation est donc très simple : vous souhaitez être visible sur le web ? Vous devrez vous conformer aux règles de Google, et à ses algorithmes de recherche.

Ces algorithmes sont d’une extraordinaire complexité, et sont en outre régulièrement mis à jour.

En moyenne, et même si Google ne communique pas forcément sur le sujet, il déploie une bonne dizaine de mises à jour par an. D’une ampleur variable selon leur objet.

Et si ces algorithmes évoluent en permanence, c’est avant tout pour tenir compte de l’usage qu’en font les internautes.

Qui a lui aussi évolué avec le temps…

Par exemple, aujourd’hui les recherches se font essentiellement sur smartphone, en vocal, en langage naturel (conversational search), etc.

Les mises à jour de Google

Avant, c’était tout mignon…

Les grosses mises à jour de Google portaient de jolis noms d’animaux. On a eu Panda (2011), Penguin (2012), Hummingbird (Colibri) en 2013, Pigeon en 2014. Et pour finir Opossum à l’automne 2016.

Panda portait sur la qualité des contenus, Penguin sur la qualité des liens (netlinking), et Hummingbird sur la pertinence des résultats obtenus. Opossum ciblait uniquement les résultats de recherche géolocalisés via le Local Search et Google Maps. Donc en lien avec la situation géographique de l’internaute.

Ces dernières années, plus de petits noms faciles à retenir snif.

Mais il faut retenir une seule chose de ces mises à jour incessantes.

L’objectif de Google est de TOUJOURS améliorer la qualité des réponses qu’il fournit aux requêtes des internautes. Ainsi il restera LE moteur de recherche dont on ne peut se passer. CQFD.

Traduction : Si des internautes arrivent sur votre site et en repartent aussitôt (augmentant ainsi votre « bounce rate » – taux de rebond) alors cela signifie que Google ne leur a PAS apporté la bonne réponse.

Donc la fois suivante, à requête similaire, ce n’est PAS votre site qui sera proposé…

Quand vous avez compris cela, vous avez tout compris.

Référencement naturel VS référencement payant

Avant d’aller plus loin, il faut bien différencier le référencement naturel (SEO) et le référencement payant (SEA : Search Engine Advertising)

Tout comme le SEO, le SEA vise à améliorer la position d’un site dans les résultats des moteurs de recherche (ou SERP : Search Engine Results Page).

L’objectif final reste donc le même : augmenter la visibilité en ligne. 

Mais les deux techniques s’appuient sur des stratégies totalement différentes :

• • Le référencement naturel, comme son nom l’indique, repose sur des méthodes et des pratiques visant à optimiser votre site web de manière organique. C’est-à-dire SANS payer les moteurs de recherche pour apparaître en haut des résultats.

• • En revanche, le référencement payant implique l’utilisation de publicités en ligne, telles que les liens sponsorisés, pour apparaître en tête des résultats de recherche, avec la mention « Liens sponsorisés » ou « Annonces »

Les plateformes les plus couramment utilisées pour le référencement payant sont Google Ads et Bing Ads.

🔥 A lire aussi sur le sujet : Le lexique de base du SEO

Comment fonctionne le modèle du SEA ?

Cette approche repose sur un modèle de paiement par clic (PPC), lui-même bâti sur un système extrêmement complexe d’achat aux enchères (en temps réel) de mots-clés.

Ensuite, le prix de l’enchère est pondéré par une note de qualité attribuée à l’annonce. Cette note est elle-même calculée selon le lien contenu dans l’annonce, et la qualité du site vers lequel elle renvoie.

Enfin, le positionnement de votre annonce par rapport à celle de vos concurrents dépend aussi de l’enchère maximum que vous avez décidé de mettre, et du taux de clics dessus.

Le référencement payant peut donc être un moyen très efficace d’obtenir rapidement une visibilité en ligne et d’attirer du trafic vers votre site. Mais il nécessite un budget publicitaire et doit être géré de manière stratégique.

En pratique croyez-moi, c’est un vrai métier…

A noter aussi que combiner les deux approches peut être une stratégie puissante pour maximiser les résultats.

Le référencement naturel permet de construire une présence solide et durable dans les résultats de recherche. Tandis que le référencement payant peut donner un coup de pouce instantané et finement ciblé (lors d’un lancement de produit ou service par exemple).

Par contre, évitez le recours systématique et prolongé au SEA.

Même si vous évoluez dans un secteur concurrentiel, et que vous avez l’impression que vous ne vous en sortirez pas sans publicité…

Déjà, ça va vous coûter un bras…

Et surtout, vous serez condamné à ne JAMAIS arrêter de payer ! Puisque vous n’aurez rien construit à côté pour générer un trafic qualifié et durable sur le long terme…

Et ça justement, c’est le job du référencement naturel. 

➡️ Les principes fondamentaux du référencement naturel

Revenons aux bases.

De nombreux facteurs sont pris en compte par les moteurs de recherche pour déterminer le classement d’un site dans les résultats organiques.

Si on devait les classer, par ordre d’importance, cela donnerait la liste qui suit.

Les facteurs d’influence sur le classement dans les résultats

1/ Contenu de qualité : un contenu pertinent, informatif et de haute qualité est essentiel. Il doit répondre aux attentes des utilisateurs et fournir une valeur ajoutée.

2/ Optimisation des mots-clés : l’utilisation stratégique de mots-clés pertinents dans le contenu, les titres, les balises et les méta-descriptions. Pour permettre à Google de comprendre le sujet de votre site.

3/ Liens entrants de qualité : les liens provenant de sites externes de confiance et pertinents jouent un rôle crucial. Ils indiquent aux moteurs de recherche que votre site est fiable et digne de confiance.

4/ Structure et convivialité du site : une architecture de site bien organisée, une navigation conviviale, des URLs claires et une bonne compatibilité mobile. Tout ceci contribue à une meilleure expérience utilisateur et à une indexation plus efficace.

5/ Vitesse de chargement : les sites rapides offrent une meilleure expérience utilisateur et sont favorisés par les moteurs de recherche. 

6/ Optimisation des balises et méta-descriptions : pour aider Google à comprendre le contenu de chaque page et à l’afficher de manière pertinente dans les résultats de recherche.

7/ Pertinence du contenu pour les requêtes de recherche : votre contenu doit répondre aux questions et aux besoins des utilisateurs, correspondre aux requêtes de recherche courantes et être adapté aux intentions de recherche.

8/ Engagement et interaction des utilisateurs : les signaux d’engagement (temps passé sur le site, taux de rebond et partages sociaux) Ils indiquent que votre contenu est pertinent et de qualité.

9/ Optimisation des images et des médias : l’optimisation des images et des médias, notamment en utilisant des balises ALT et en compressant les fichiers images, contribue à améliorer la vitesse de chargement et à rendre votre site plus attrayant pour les utilisateurs.

Et malheureusement, aucun élément de cette liste ne peut être négligé.

Il faut agir à tous les niveaux.

Les axes de travail pour votre référencement naturel

A partir de là, ça nous donne 3 grands domaines d’action :

• le travail sémantique sur les mots-clés
• l’optimisation on-page
• l’optimisation off-page

1. Le choix des bons mots-clés

On ne le répétera jamais assez : les mots-clés jouent un rôle fondamental dans le référencement naturel.

Vous devez choisir des mots-clés pertinents pour votre activité ET votre contenu. Et bien entendu, correspondant aux termes les plus utilisés par votre cible lorsqu’elle effectue des recherches en ligne.

Précision : en réalité aujourd’hui on entend le plus souvent par « mot-clé » une expression composée de plusieurs mots. 

Et ceci pour 2 raisons :

• d’une part parce que les internautes eux-mêmes aujourd’hui tapent des requêtes de plus en plus longues
• et d’autre part parce qu’en tant que petite structure, il sera beaucoup plus facile de vous positionner sur une longue requête plutôt que sur UN seul mot 

Il vaut mieux être trouvé par 100% des gens qui cherchent quelque chose de rare, plutôt que par 1% des gens qui cherchent quelque chose de généraliste. C’est le principe de la longue traîne.

Par exemple pour une bijouterie en ligne on pourrait utiliser :

• Bijoux en argent massif et pierre naturelle
• Bagues de fiançailles en diamant pour femme
• Colliers en or 18 carats avec pendentif en perle
• Boucles d’oreilles fantaisie blanche pour mariage 
• Bracelets en perles naturelles faits main

Les mots-clés en longue traîne sont plus spécifiques et ciblent des requêtes plus précises effectuées par les utilisateurs. On peut aussi y intégrer des données géographiques (pour toute activité ayant un emplacement physique)

Ils vont aider à attirer un trafic plus qualifié et donc à augmenter les chances de conversion sur le site.

Ces mots-clés doivent être intégrés de manière stratégique à différents endroits (textes, images, titres, balises et méta-descriptions)

Bien sûr, il faut veiller à les introduire de manière fluide et cohérente (pas en mode bourrin donc). 

2. L’optimisation on-page

On parle ici de tous les éléments que vous pouvez contrôler directement sur votre site pour améliorer son référencement naturel.

On les répartit en 4 catégories :

• l’optimisation des titres, des méta-descriptions et des images
• la qualité du contenu
• la structure (notamment le maillage interne) et la navigabilité de votre site
• la vitesse de chargement

a) L’optimisation des titres, méta-descriptions, et images

Pour les deux premiers, il ne suffit pas d’y inclure vos mots-clés. Ils sont directement visibles dans les résultats de recherche et doivent être accrocheurs et informatifs.

Bref ils doivent donner envie de cliquer dessus !

Il faut savoir en plus que Google affiche de moins en moins souvent la méta-description complète, mais à la place des extraits qui lui paraissent plus pertinents. Pour autant, il ne faut pas la négliger !

Quant aux images, il y a un gros travail à faire dessus pour qu’elles apportent aussi leur contribution (loin d’être modeste !) à un bon référencement naturel.

🔥 A lire sur le sujet : Comment optimiser vos images pour le web

b) La qualité et la fraîcheur du contenu

L’optimisation « on-page » c’est aussi (voire avant tout !) produire un contenu de qualité.

En d’autres termes, un contenu clair, écrit proprement, facile à lire et qui comporte des mots-clés intégrés de manière fluide et naturelle.

De manière logique, votre texte doit aussi être bien structuré, avec des chapitres, des sous-chapitres, etc.

C’est le rôle des balises HTML telles que les balises d’en-tête (H1, H2, etc.). Elles servent à structurer le contenu et à indiquer aux moteurs de recherche les parties importantes de la page. 

Par ailleurs, un site internet, aussi qualitatif soit-il dans son contenu à un instant T, doit être régulièrement rafraîchi (mise à jour des informations, tri des contenus obsolètes, ajouts de nouveaux articles de blog ou fiches produits, etc.)

🔥 A lire sur le sujet : Apprenez à créer du contenu de qualité

c) La structure et la navigabilité du site

Même si votre site internet est très simple, vous devez réfléchir à la manière dont l’internaute va le découvrir et potentiellement s’y promener… Ce qu’on appelle l’expérience utilisateur.

Tout comme une boutique physique (même si vous ne vendez pas en ligne), votre site web doit être bien rangé, organisé de manière logique, et facile à visiter.

Ce qui veut dire en pratique : des liens logiques entre pages et articles, des espaces bien délimités, des boutons d’action pas trop petits et bien visibles, etc.

Prêtez attention surtout au rendu sur smartphone ! (version « responsive »)

Votre site peut être magnifique dans sa version ordinateur, mais minable sur petit écran. Et ça, Google déteste…

d) La vitesse de chargement

Elle est essentielle dans cette course à l’attention qui est devenue la loi implacable d’Internet aujourd’hui… Car l’internaute habitué à zapper à droite et à gauche est tout sauf patient ! 

Pas le choix ici, il faudra mettre les mains dans le cambouis. 

Dans les grandes lignes, voilà ce sur quoi vous pouvez travailler :

Optimisation des images : Réduisez la taille des images sans compromettre leur qualité en utilisant des outils de compression d’images tels que TinyPNG, JPEG Optimizer, ou EWWW Image Optimizer.

Mise en cache : Utilisez un plugin de mise en cache, tel que WP Rocket ou W3 Total Cache, pour générer des versions statiques de vos pages et réduire les temps de chargement.

Compression des fichiers : Minifiez et compressez vos fichiers HTML, CSS et JavaScript en utilisant des outils tels que Gzip ou des plugins de compression comme Autoptimize ou WP Super Minify.

Suppression des scripts inutiles : Identifiez et supprimez les scripts JavaScript et les plugins superflus qui peuvent alourdir votre site et ralentir son chargement.

Optimisation du code : Assurez-vous que votre code est propre et optimisé en éliminant les espaces et les lignes vides, en utilisant des techniques de regroupement et en évitant les redondances.

Hébergement plus rapide : Choisissez un hébergeur fiable et performant pour votre site web, de préférence avec des serveurs optimisés et une infrastructure adaptée à la vitesse.

Amélioration de la vitesse : Utilisez des outils tels que Google PageSpeed Insights, GTmetrix ou Pingdom Tools pour évaluer la vitesse, identifier les problèmes et obtenir des recommandations d’optimisation.

Je vous l’accorde, tout ceci commence à devenir TRES technique… Donc si vous n’avez ni les compétences ni le temps pour vous y former, je vous conseille fortement de vous faire aider par un.e professionnel.le.